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Retour sur Emmanuel Hollebeke, premier vainqueur de la Campilaro Pyrénées

mercredi 2 septembre 2015 à 08:42

Licencié à l’Avenir Cycliste d’Orsay, Emmanuel Hollebeke est donc le premier vainqueur de la CAMPILARO Pyrénées. Et ses chronos sont impressionnants comme par exemple son temps temps sur le Col du Soulor où il a avalé malgré un météo déchaînée les 12kms de montée (7,5% de moyenne) en moins de 40min (réalisant ainsi un meilleur temps que Thibaut Pinot sur Strava !!) ou encore ses 1h03 sur la montée du Col du Tourmalet depuis la régie des sports de Luz Saint-Sauveur. Félicitations !!

C’est avec beaucoup de gentillesse qu’il revient sur ses trois jours passés à nos côtés.

Emmanuel vous êtes le premier vainqueur de la Campilaro Pyrénées, aviez vous préparé de manière spécifique cette nouvelle cyclosportive ?

E.H. : Depuis presque deux ans maintenant, j’ai la chance d’être suivi par un entraineur, Hervé Signour, qui m’apprend à cibler les courses ou cyclosportives. Mon kilométrage annuel s’est nettement agrandi (base d’environ 20 000 km cette année) et les stages en montagnes se sont multipliés. L’entrainement est donc spécifique selon l’échéance à venir, et pour la Campilaro, nous avons effectué un stage préparatif d’une dizaine de jours dans les Pyrénées avec reconnaissance de toutes les difficultés de la Campilaro, excepté les deux cols du troisième jour. (Azet et Hourquette d’Ancizan). L’idée était d’arriver le plus en forme possible, et selon le niveau de la course pourquoi pas l’emporter !

La Campilaro Pyrénées, c’est un format particulier avec des portions chronométrées et non chronométrées, celà demande-t-il une gestion de l’effort spécifique ?

E.H. : En m’inscrivant, je n’avais pas pris conscience que les parties chronométrées n’étaient que sur la montée des cols, et nous avions plus préparé la Campilaro comme un enchaînement de trois cyclosportives "traditionnelles".
C’est la première fois que je courrais avec ce format, et c’est un peu différent : si l’on vise un bon classement, il ne faut pas hésiter à rouler "en-dedans" dans les transitions neutralisées pour garder un maximum de fraîcheur dans le chrono d’après. Le deuxième jour, j’ai fait l’erreur de ne pas profiter assez de l’arrêt du chronomètre en haut du Tourmalet. J’aurais dû me changer et enfiler des vêtements secs et chauds (5°C au sommet...), comme ont pu le faire certains. Je pense avoir perdu de l’énergie, seul dans le froid et l’humidité de la descente, alors que j’aurais pu attendre un petit groupe pour rallier l’arrivée. Résultat : un chrono en deçà de mes attentes dans le Peyresourde.

Quels souvenirs garderez-vous de cette première CAMPILARO ?

E.H. : La qualité des repas aux arrivées, très bon pour le moral !
Plus sérieusement, ça n’est que le troisième jour que j’ai vraiment savouré le format particulier de la Campilaro. La météo y est pour beaucoup car tout le monde s’attendait en haut des cols, au soleil, face à la beauté des montagnes. La convivialité était présente à souhait, on retrouvait l’ambiance d’une sortie avec son club. De plus, rencontrer les cyclistes trois jours consécutifs (ravitaillements, repas, hôtels) permet de faire réellement connaissance et je ne cacherai pas la présence d’éclats de rires qui n’ont pas été rares dans notre chambrée notamment. Idéal pour une bonne récupération ...

Merci Emmanuel et bonne suite.

Sportivement

La TEAM CAMPILARO